Les premiers à avoir occupé la Haute-Rivière sont les chasseurs et trappeurs de la tribu algonquine qui, jadis, était la nation la plus populeuse.
C’est principalement la famille des Têtes-de-Boule qui utilisera les ressources de la rivière du Lièvre; la chasse aux animaux à fourrure, castors, chevreuils, ours, loutre, vision….et la trappe au cours de la saison hivernale. La rivière du Lièvre représentait la voie commerciale entre les Têtes-de-Boule et les nations amérindiennes de l’Outaouais.
Trouvant leur moyen de subsistance dans la chasse et la pêche, ils s’établiront là où le gibier est abondant et quitteront le territoire lorsque les ressources s’amoindriront.
En canot d’écorce, ils exploseront les cours d’eau, lacs, rivières qui seront leur domaine pendant des siècles jusqu’à l’arrivée des blancs.
La seule famille amérindienne à s’être fixée près de Kiamika est celle de Thomas McKanabé.
Parti d’Oka, vers l’année 1848, Thomas McKanabé, indien de la tribu des Algonquins, s’établit au pied du rapide Wabassee, sur la rive ouest de la rivière du Lièvre. Accompagné de sa femme, de laquelle sont nés six enfants, deux fils et quatre filles, ils y vécurent seuls, les récoltes de chasse et de la pêche contribuant à la subsistance de leur famille.